"La météo annonce un temps gris "très nuageux" mais pas de pluie, alors pas d'annulation et une vingtaine de personnes au point de RDV à St Georges.

Pourtant, juste à 12h 30 au moment de partir la pluie s'invite et nous nous abritons dans les voitures. Départ pour le Trièves. Nous récupérons deux randonneuses à Vif et une à St Martin la Cluse , gare, et, la pluie a redoublé.

La pluie reste présente jusque Monestier de Clermont puis, passé le col du Fau, c'est fini! toujours nuageux mais clair et plus de pluie.

Nous nous garons sur l'aire du Trièves, au niveau de Monestier du Percy, et nous nous préparons. Le nombre d'animateurs est important aujourd'hui,super! Le plus dur reste à faire, traverser la N75, et nous l'effectuons prudemment par petits groupes car voitures et camions roulent vite.

Nous rejoignons et suivons l'ancien tracé de  la RN jusqu'au chateau de Casseyre, puis prenons la piste montant à Esparon. Un petit border collie qui s'ennuyait décide de nous suivre pour notre randonnée. Nous montons et faisons une première halte deshabillage au premier virage, puis nous poursuivons, passons sous le viaduc SNCF, croisons quelques captages d'eau, et remontons le rif Perron jusqu'à rejoindre le refuge d'esparon, bien connu de certains pour avoir abrité des casse croute mémorables.

Certains fouillent un peu les bois en quête de champignons. Puis direction l'ermitage d'Esparon, où nous decouvrons un ensemble de batiments importants perdus dans ce lieu isolé.

Ici des enfants auraient aperçu la vierge au 13° siècle, puis un monastère aurait été établi au 18° pour honorer le saint sacrement, des religieux s'y installent , ils seront jusque 20 environ en 1873.

L'endroit devient ensuite un lieu d'accueil pour personnes malades en 1892, mais la foudre détruit tout en 1907.

Ensuite, les lieux sont un lieu d'accueil temporaire pour les jeunes puis accueille les chantiers de jeunesse de 1940 à 1943 (jusque 200 jeunes).

Puis ce sont les résistants qui occupent le site en 1943/44.Ils sont délogés par les allemands en 1944 et ils brulent tout. Depuis le site s'est endormi et le diocèse de Grenoble à repris le site en 1980 pour essayer de le réhabiliter afin d'accueillir temporairement des groupes l'été.

Après cette visite approfondie,nous reprenons le chemin de la descente par la même piste, et accompagné du même toutou; sauf qu'en bas nous reviendrons au parking par "Eguillette" et non par Casseyre.

Nous aurons fait 9 kms et 320m de D+. et n'avons pas eu de pluie.

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Bernard Clot