20 participants - 6,5km - D+ 340m - durée totale 3h30
La météo annoncée nous promettait éclaircies, quelques nuages et éventuellement des ondées en fin d'après-midi. Ces prévisions se sont confirmées; quelques gouttes éparses ont accompagné notre dernier kilomètre. Elles étaient si peu nombreuses que nous aurions pu les compter. Les protections contre la pluie n'ont pas quitté leur rangement.
La randonnée s'est effectuée en totalité sous couvert. Quelques zones caillouteuses ont mérité attention. La recommandation est d'éviter cette sortie par temps pluvieux pour s'affranchir du risque de glissade; la météo a apporté sa contribution pour nous aider à respecter ce conseil.
Les points-repères successifs sont, dans l'ordre, Grand David, le Moulin, la centrale de Loula, le pont de Loula, la source de Maupas, le câble à Keller, Font Chaize et à nouveau Grand David pour le court tronçon commun à l'aller et au retour.
Le dénivelé s'affronte en totalité sur les premiers 2,5km avec quelques pentes prononcées.
Une profusion d'ail des ours s'observe dès le départ, le parfum ambiant appuie cette observation. Mais tout de même, énormément d'ail et pas le moindre ours. Il est vrai que la composante masculine de notre groupe de randonneurs est rasée de très près (pas un poil de trop), d'excellente humeur et très polie.
L'ail sera à nos côtés durant la moitié du parcours, plus ou moins abondant selon l'altitude mais également à différents stades de croissance : boutons en formation, prêts à s'ouvrir, fleurs pleinement ouvertes, presque fânées ...
L'eau est très présente sur le tracé. De nombreux ruisseaux et torrents rejoignent la Romanche au final et alimentent sur leur parcours micro-centrale et centrales hydro-électriques : Loula, Jouchy, ...
Une courte pause à la centrale de Loula permet à Roger de préciser le rôle de son grand-père dans le fonctionnement de cette centrale il y a quelques années.
La pause collation est faite au point câble à Keller. Charles Albert Keller, ingénieur Arts et Métiers, fût un industriel important de la vallée de la Romanche. Ses usines ont largement utilisé l'hydro-électricité. Sa maison a servi de cadre à certaines scènes du film Les rivières pourpres.
Nous effectuons le parcours retour sur un chemin assez large et moins pentu. Nous découvrons un rucher récent comportant une trentaine de ruches de grande taille. Le parking est regagné sans encombre