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Le Gicon depuis les Hauts Gicon ( journée )

Sortie du 26 janvier 2023 : Le Gicon en Dévoluy

Parking des Combettes, 7h30. Nous sommes 10 participants pour la dernière rando de ce mois de janvier 2023.

Peu nombreux !  L’heure du RV trop tôt ou le temps promis par Météo France avec du froid et du gris dans le ciel ou bien simplement rester au chaud sous la couette expliquent peut-être la petite participation à cette randonnée qui s’avèrera exceptionnelle.

Toujours est-il que nous arrivons au parking des Hauts-Gicons à 9h15, la température de -8° nous plonge immédiatement dans une ambiance glaciale sous un ciel plombé.

Nous entamons très vite la montée à travers bois. Les visages sont fermés, crispés, il fait froid mais pas pour longtemps.

Seul l’espoir de percer ce plafond gris nous donne l’envie de monter, encore et encore... Certains en raquettes, d’autres en crampons, bref, vous l’aurez compris, chacun fait comme il le sent car la neige est présente mais pas toujours ; glacée surement.

Au sortir de la forêt, la neige profonde, glacée en surface nous oblige à chausser nos raquettes. La forte pente impose l’usage de la talonnette. Le ciel reste plombé, nous ne voyons que du gris. Le brouillard est tenace. Chacun espère que ce plafond épais sera traversé, mais quand ?

Et puis...sans que l’on sache comment, sans un signe ou un petit signal ; le bleu du ciel par magie apparait, la lumière intense nous éblouit, les visages se décrispent et les sourires reviennent.

Et le Dévoluy s’offre à nous dans toute sa beauté et son élégance …

C’est l’émerveillement, nos yeux pétillent ivres de joie. C’est magnifique de partager ensemble ce grand moment d’éblouissement.

Nous sommes époustouflés par la beauté des paysages. La séquence émotion passé, nous continuons dans une neige bien alourdie par la chaleur du soleil. Le bottage charge nos raquettes de 2 à 3 kilos de neige à chaque pas, la fatigue se fait sentir malgré la bonne volonté des traceurs que je remercie.

Les multiples arrêts sont l’occasion d’admirer et de mettre un nom aux sommets qui nous encerclent. La mer de nuages est fascinante, certains ont le mal de mer ; oui, oui ! La fatigue, l’altitude et cet environnement d’une rare beauté nous enivrent.

Nous arrivons au sommet, le bonheur est sur tous les visages, nous sommes sur une ile entourée de montagnes.

La vue à 360° est fabuleuse, des ilots apparaissent au loin, nous reconnaissons le Vercors, nous voyons également l’ile du Tabor au Nord.

Nous remercions tous les Dieux et d’autres encore pour nous offrir la clémence des éléments (même Eole s’est mis en sommeil).

C’est dans cette douce atmosphère que nous régalons nos papilles.

La pause syndicale est respectée sous la relative chaleur des rayons du soleil, au-dessus des nuages, nous sommes heureux.

Un célèbre chanteur exprimait son bonheur comme une sensation d’apesanteur, nous n’en sommes pas loin...

Et puis, l’âme en peine, il faut se résoudre à descendre sous les nuages avec regrets. Nous prenons le temps de savourer lentement et souvent les délicieuses montagnes pour faire durer notre plaisir, comme on savoure une glace en été.

Et alors, fatalement, nous plongeons dans la crasse grise et froide jusqu’au parking. Quelle journée !

Debriefing. Bonheur total. Merci DEVOLUY ! Heureux d’avoir partagé ensemble ces moments inoubliables.

Merci et un grand bravo à tous les participants. Ah, j’oubliais les datas ; 7.5 kms et un D+ de 740m.

 

Pssittt ! Un petit conseil, venez dans le Dévoluy, vous n’y trouverez que du bonheur.                  

 

  Votre serviteur : JCS

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