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Le Chêne de Venon circuit (1/2 journée)

Le chêne de Pressembois (Venon)

La journée semblait être maussade mais le soleil déchire les nuages lors du rassemblement pour un départ vers Venon.

Nous sommes 19 au départ des Combettes et sur le passage à Champ, nous emmènerons 5 autres randonneurs.

Nous arrivons sur le parking de la mairie de Venon qui est très encombré.

Le chef pousse la porte de la Mairie pour se voir proposer le parking de l’école qui se situe en contrebas et qui pourra accueillir aisément tous les véhicules.

Le chêne se trouve à 500m au Nord de notre départ, mais nous allons contourner sa position et parcourir pas loin de 9km avant de venir l’admirer. 

Nous rejoignons rapidement une piste très agréable en sous bois.

La troupe est joyeuse et apprécie les lieux. Nous traversons un ruisseau et cheminons toujours sur la piste.

Au grand dan de la troupe, le chef fait demi tour pour découvrir un sentier qui monte le long du torrent.

Un éclaireur est envoyé en reconnaissance, mais très vite l’inspection est infructueuse.

Nous décidons de poursuivre notre randonnée sur la belle piste.

Mais celle-ci va nous mener sur la route qui monte du Sonnant d’Uriage.

Nous remonterons celle-ci sur 1km avant de reprendre une piste sur notre droite qui nous ramènera en direction du Chapon.

Une belle halte s’impose. Nous traversons les habitations en direction du hameau des Cochettes. Une petite montée ardue nous fait apercevoir le hameau de la Chalp.

Le chêne n’est pas loin et l’incompréhension de la troupe est totale lorsque le chef les entraine plein Nord tournant le dos à l’arbre.

La troupe est fatiguée, mais il faut avancer, d’autant que le terrain est très mouillé et boueux, nous obligeant à passer sur les côtés. Ça ronchonne dans les rangs. La confiance envers le chef est en perte totale, mais malgré cela, nous nous rapprochons du but.

Le passage vers le chêne se fait par une propriété privée et celui-ci culmine sur une belle bute à la côte 617m.

Il va falloir monter encore d’un vingtaine de mètres pour atteindre le graal.

La troupe est décimée car certains ne gravirons pas les derniers mètres.

Les plus courageux se retrouvent au sommet en admiration sur la vue de Grenoble et la vallée du Grésivaudan avec les méandres de l’Isère. Majestueux, fier comme Artaban il est là comme un phare.

Il a traversé les décennies. Il a survécu à deux foudres. Son âge est estimé entre 300 et 400ans. Respect Monsieur.

Nous rejoindrons le hameau de la Chalp en repassant devant la petite Mairie du village.

 

Débriefing: D’une gentillesse extrême, les participants ont tu les mésaventures de la journée. Le chef s’est confondu en excuses pour les erreurs de parcours et son allongement.

Il tient à remercier toute la belle troupe pour le courage déployé lors de cette journée.

 

Nous avons fait un D+440m et parcouru 9,4km

 

Maurice

Le Goutarou depuis Trézanne (journée)

Nous nous retrouvons 13 sur le parking des Combettes pour cette randonnée la crête du Goutaroux

Le ciel est un peu chargé, le soleil bien timide mais l’enthousiasme des participants règne.

Nous laissons nos véhicules à Trézanne petit village avec sa chapelle  au toit de chaume, blotti au pied du  le mont Aiguille .

La petite troupe s’engage sur  une route forestière Un montée lente mais constante nous amène tranquillement au col de Papayet.

Après une petite halte nous nous engageons sur un chemin forestier légèrement boueux, puis la pente devient de plus en plus raide sur le flanc nord.  

Nous sortons de la piste forestière glissante et boueuse pour atteindre la crête de l’Aubeyron. Nous longeons cette crête  avec sur notre droite le mont Aiguille et les massifs du Vercors et à gauche la plaine du Trieves. 

Nous continuons plein sud pour atteindre un petit bosquet qui nous servira comme lieu de restauration.

Certains d’entre nous profitent pour franchir un passage rocheux pour atteindre le sommet du Goutaroux.

Le repas se déroulera rapidement car  l’atmosphère est fraiche  le soleil est rare  masqué par de lourds nuages.

Puis miracle le ciel se dévoile laissant apparaitre un chaud soleil printanier qui nous accompagnera tout au long de notre lente descente sur la crête avant d’atteindre le col de Papavet .

Durant notre descente  quelques morilles seront cueillies avant d’atteindre Trézanne

Après une visite de cette petite chapelle au toit de chaume, l’ensemble des participants satisfaits  de cette randonnée  de 11 km et de 530 m de dénivelé  quittent  ce charmant petit village du Vercors

Jean Pierre Staudt

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