La randonnée qui était initialement prévue avec André n’ayant pu se faire, c’est vers le Grand Galbert, dans le massif du Taillefer que nous nous sommes tournés ce jeudi matin.

Onze vigoureux randonneuses et randonneurs se retrouvèrent donc sur le parking de la mairie pour se diriger vers l’un des villages le plus isolé et le moins habité du département, Oulles au dessus du col d’Ornon.

La route d ‘accès pour rejoindre ce « bout du monde » est déjà une petite aventure en soi, sinueuse et étroite, elle offert quelques sensations à certains passagers…

La récompense était au bout de cette route mythique, une vue extraordinaire avec une météo sans faille, tempête de ciel bleu et une température idéale.

La montée, un peu rude au départ, s’est adoucie au fur et à mesure avant de déboucher sur les alpages vers le refuge du Taillefer.

La suite du parcours dans un long vallon en direction du Grand Galbert se fit en grande partie « hors sentier » donnant une dimension supplémentaire à notre randonnée mais la fatigue se fit sentir chez certains d’entre nous et la longueur de l’itinéraire nous poussa à modifier un tant soit peu notre programme.

Le passage à l’heure d’hiver avec des journées plus courtes nous amena à réduire nos ambitions si nous voulions être de retour avant la nuit. On décida donc d’un commun accord de nous arrêter sur une petite proéminence mais qui avait l’avantage de nous offrir une vue imprenable sur tous les massifs environnants avec même le Mont Blanc au loin, tout de blanc vêtu.

Les conditions étaient tellement agréables que certains d’entre nous se laissèrent allés à une petite sieste réparatrice au soleil (on ne donnera pas de noms, peut être un autre jour…. il faut toujours garder quelques dossiers sous le coude).

La descente se fit sans problème, ce qui nous permis de rejoindre les voitures dans de bonnes conditions et de faire la route du retour avant la nuit.

Ce fut donc une très belle journée pour une randonnée de 7h, avec tout de même 950 m de D+ et 13km parcourus mais sans doute à reprogrammer sur le mois de juin pour profiter de journées plus longues et avoir du temps pour aller jusqu’au sommet.

 

Maurice Arnaud et Alain Bodennec